Notre société est remplie de contradiction, d’un côté il y a les impératifs de vie avec l’obligation d’avoir un salaire, un traitement, des rentrées financières qui permettent de vivre correctement, de l’autre, cette soif d’indépendance, d’autonomie. Encouragés par les pouvoirs publics les salariés d’hier sont nombreux à se lancer dans l’entrepreneuriat. Si certains ont pris la balle au bon et se sont installés Freelance, auto-entrepreneur, d’autres sont tiraillés entre tous les statuts.
Le ministère du travail sous l’impulsion du président de la République prône une société qui serait toute entière tournée vers l’indépendance ou les entreprises comme les travailleurs seraient de nouveaux acteurs. D’un côté les donneurs d’ordres, de l’autre les prestataires, tous tendus vers une seule ambition, mieux vivre le travail et mieux produire demain. Ces changement ne se feront pas sans un changement des mentalités, sans une vision différente de la production.
Faisant référence à un article de BFMTV Business, il serait 13,000.000 à travailler de façon indépendante. Bien entendu, ce chiffre est à relativiser puisque ce chiffre ne prend pas en compte que les prestataires freelances, consultants et autres mandataires, il est beaucoup plus généraliste, mais ce chiffre qui n’est pas anodin mets en avant cette grande modification sur la façon de travailler en France. Une tendance qui ne va pas aller en s’amenuisant puisque nombre sont les salariés travaillent déjà en télétravail ou souhaitent plus d’autonomie.
Il ne faut pas croire que l’avenir prépare les salariés d’aujourd’hui à être tous indépendants, loin s’en faut, il y aura toujours des personnes qui n’envisageront pas de ne pas avoir la sécurité d’un emploi, même si les mots « Sécurité de l’emploi » sont aujourd’hui désuets. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des retraités prendre un travail en tant que prestataire indépendant ou des salariés mener de front deux activités dont une indépendante, on les appellent des « Slashers » parce qu’ils cumulent plusieurs fonctions avec donc plusieurs sources de revenu. Tous n’est pas noir à ce point, il y aura donc toujours des salariés dans le privé, dans la fonction publique et il n’est pas encore arrivé le jour où le nombre de Freelances sera supérieur à celui des travailleurs salariés.
Il est un besoin qu’employeurs et salariés partagent, celui de vouloir que le travail soit différent, qu’il soit effectué autrement. Bien sûr les motivations sont parfois à l’opposé les unes des autres. Les employeurs souhaitant plus de rentabilité, plus de partage des compétences, les salariés, plus d’autonomies, moins de perte de temps dans les transports, plus d’épanouissement dans l’accomplissement de leur travail. Il arrive tout de même que les volontés de chacun se rejoignent et fassent consensus, que chacun mette du sien pour une optimisation de la production. Cette évolution ne sera pas sans un changement important dans la couverture sociale de chacun.
Le portage salarial offre déjà un statut qui protège le candidat à l’indépendance. Le salarié porté est autonome, il trouve lui même ses donneurs d’ordres, travaille à son rythme, que ce soit en entreprise pour des missions ponctuelles, de chez lui en parfaite autonomie, dans des espaces de coworking pour toujours garder la possibilité de rencontrer d’autres freelances, d’autres indépendants pour partager et entretenir son réseau. Chez Freecadre, nous vivons complètement cette mutation, il ne se passe pas un jour que des questions nous soient poser pour savoir comment passer à ce statut, combien, les avantages, les inconvénients. A toutes ces questions nos collaborateurs répondent sans détours, pour en savoir plus questionnez-nous.