La vie professionnelle, sur le même schéma que la vie personnelle, est constellée de choix qui ne sont pas toujours des plus faciles à prendre.
· Faut-il se reconvertir ?
· Se recentrer sur son cœur de métier ?
· Accepter de nouvelles responsabilités ?
· Décider de s’implanter dans une nouvelle région ?
Tout n’est pas toujours si simple. Heureusement, il existe des astuces qui peuvent vous aider à passer à l’action.
Le mental est un formidable outil qui permet à l’être humain de résoudre des problèmes. De la même manière, il peut devenir le principal frein à une quelconque prise de décision. À force de trop analyser, de rationaliser, d’imaginer de multiples scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres, le mental peut être amené à se placer lui-même en situation de blocage.
Dans un tel contexte, tenter de lâcher-prise, par exemple en pratiquant la méditation de pleine conscience, afin de vous extraire pendant quelques minutes de l’emprise du mental, peut vous être très utile.
Votre carrière professionnelle peut vous amener à vous faire oublier vos motivations les plus profondes : ce qui compte le plus pour vous, ce qui vous apporte réellement de la satisfaction de votre vie ou encore vos objectifs initiaux lors du début de votre carrière.
Un choix professionnel important est toujours la parfaite opportunité de renouer avec ces motivations. À l’inverse, les ignorer reviendrait finalement à vous aventurer sciemment sur un chemin qui vous éloigne de votre objectif initial.
Il est toujours plus difficile de faire preuve d’objectivité face à un choix qui engage notre propre avenir professionnel. Si vous ne parvenez pas à prendre le recul nécessaire, pourquoi ne pas demander l’avis de vos proches afin de vous donner leur opinion sur la question ?
À défaut de vous conforter clairement dans votre choix, solliciter l’avis d’autrui peut vous aider à envisager la situation sous un autre angle, ce qui n’est jamais inutile.
Votre imagination vous pousse à vous focaliser sur les pires scénarii ? Prenez le contrecoup et, pour chaque option qui se présente à vous, évaluez le plus objectivement possible ce qui pourrait arriver de pire si vous faisiez ce choix, et quelle est la probabilité que cela arrive, dans les jours, les mois et les années qui viennent. Vous vous rendrez certainement compte que ces « scénarii du pire » ont finalement assez peu de chance d’arriver. D’un autre côté, imaginez ce qui pourrait arriver de mieux si vous faisiez ces mêmes choix.
Votre ressenti physique est votre meilleur allié vous aiguiller dans vos choix. Concrètement, si vous ressentez une perte d’énergie, un mal-être ou une émotion négative naissant en vous à l’idée de faire un choix plutôt qu’un autre, c’est peut-être parce que votre corps essaie de vous envoyer un signal.
À l’inverse, si la sensation que vous ressentez s’apparente à de la joie ou à un gain d’énergie, cela veut sans doute dire que vous êtes sur la bonne voie !
La peur de se tromper est un frein redoutable qui peut vous amener à fuir vos responsabilités. Si vous avez pris une décision en toute connaissance de cause, en ayant pris soin de bien peser les avantages et les inconvénients, de mesurer les risques, si cette décision aboutit sur un échec, pourquoi culpabiliser ou regretter ? Après tout, ne dit-on pas que les échecs sont des moteurs de progrès ?
Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que la plupart des situations sont tout à fait réversibles et que faire un « mauvais choix » initial peut finalement amener à un résultat encore plus intéressant qu’espéré. Mieux vaut agir et risquer de se tromper que de se réfugier dans le confort improductif de l’inaction.
Article rédigé par l’équipe Freecadre