21 novembre 2018

L’immobilier : un secteur ouvert à la reconversion professionnelle

Le monde de l’immobilier va faire des heureux pour les candidats à la reconversion professionnelle. Alors que certains secteurs d’activité demeurent réservés à des professionnels surdiplômés, l’immobilier s’avère facile d’accès pour les plus volontaires, il ne cesse d’ailleurs de créer des emplois depuis des années.

L’immobilier, un secteur porteur

Achat, vente, location… Les projets immobiliers sont nombreux et ils créent de l’emploi ! Ils impliquent des métiers variés, allant du commerce à l’administration, en passant par le droit et la construction. En effet, ce marché, particulièrement porteur en France, représente un poids considérable dans notre économie et offre bon nombre d’opportunités.

On dénombre 3 grands domaines d’activités :

· La production et la promotion : où interviennent prospecteurs fonciers, chargés de développement immobilier, constructeurs, architectes, promoteurs, lotisseurs…

· La transaction : où interviennent négociateurs, agents immobilier, mandataires spécialisés, diagnostiqueurs, experts immobiliers…

· La gestion des biens : où interviennent gestionnaires de patrimoine ou de parc locatif, administrateurs de biens, syndics de copropriété…

Les professionnels concernés exercent le plus souvent leur métier au sein d’agences immobilières, de cabinets d’administration de biens, de sociétés de construction et de promotion, ou de directions immobilières de grandes entreprises.

Se reconvertir dans l’immobilier, c’est possible

Il est tout à fait possible, après une carrière professionnelle, de se reconvertir dans le monde de l’immobilier. Il est nécessaire de disposer d’un certain sens du commerce et d’aimer le contact avec le client. Alors pourquoi ne pas tenter votre chance ? Le secteur prospère et continuer de créer chaque années plusieurs milliers d’emplois.

Quelques jours de formation technique et juridique sont bien sûr nécessaires pour débuter sur certains métiers faciles d’accès, comme la transaction immobilière. Certaines agences se sont même organisées pour que les négociateurs ne s’occupent que de l’activité commerciale, confiance ainsi la gestion de la contractualisation et tout ce qui suit la vente à d’autres professionnels.

L’âge est loin d’être un obstacle. Par exemple, certaines personnes arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants et souhaitent reprendre leur activité à 40 ou 50 ans. Cette maturité peut plaire aux acheteurs potentiels.

Une boîte à outils pour débuter sur de bonnes bases

De nombreuses écoles et instituts de formations dispensent des modules courts permettant d’accueillir ces profils ayant besoin de brèves connaissances. C’est notamment le cas de l’École supérieure de l’immobilier (ESI), qui propose des « stages d’intégration » largement ouverts à des demandeurs d’emploi. Thierry Cheminant, directeur de l’ESI, explique : « Il s’agit de proposer une boîte à outils qui permettra d’être immédiatement employable ».

Les formations comme le BTS Professions immobilières ou des licences droit de l’immobilier ou encore Chargé de gestion patrimoniale immobilière sont également accessibles à des adultes peu familiers avec le domaine, même s’il s’agira alors de parcours plus longs.

Il est également intéressant de réaliser un stage préalable avant de démarrer sa nouvelle carrière, l’objectif étant de se familiariser avec le métier. Si les formations longues de niveau bac+2 et bac+3 comprennent souvent des stages, ce ne sera bien sûr pas le cas des cursus de quelques jours. Dans ce cas, un passage en agence, même court, est une bonne solution pour se familiariser avec le secteur et convaincre un futur recruteur de votre motivation.

Article rédigé par l’équipe Freecadre