22 juin 2022

CHOISIR LE SALARIAT OU L’INDÉPENDANCE POUR DÉ-BUTER UNE NOUVELLE ACTIVITÉ

nouvelle activité

Vous avez terminé votre formation et c’est avec enthousiasme que vous allez débuter votre projet. Une nouvelle carrière pour mettre en valeur ces compétences récentes. Reste à décider si vous souhaitez opter pour être salarié ou vous lancer dans l’aventure de l’indépendance. Petit tour d’horizon des différentes options qui s’ouvrent à vous.

Opter pour un poste de salarié

Une candidature a bien préparer

Les entreprises reçoivent beaucoup de curriculum vitae de professionnels en reconversion. Il est donc dans un premier temps essentiel de savoir se démarquer pour que l’entreprise repère votre candidature.

Choisir ses arguments avec soins

En dehors de la multitude de candidatures parmi lesquelles il va vous falloir ressortir, un autre impératif se présente, postuler à un poste pour lequel vous n’avez encore aucune expérience. Il faut donc bien choisir ses arguments et savoir convaincre le futur employeur de vos motivations.

Votre curriculum vitae bien travaillé

Plutôt qu’un CV qui valorise les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé et l’expérience acquise au fil des années, il est préférable de mettre en avant l’ensemble de vos compétences. N’hésitez pas non plus à expliquer les raisons qui vous ont poussé à choisir une nouvelle voie professionnelle.

Mettre en avant sa formation

Si dans le cadre de votre nouvelle activité vous avez suivi des stages, ce qui est souvent préférable, détaillez ces expériences ainsi que les différentes tâches que vous avez occupées. Ces stages ont sans aucun doute renforcé vos motivations ce qu’il faut également mettre en avant. Vous pouvez aussi détailler vos hobbies si ceux-ci ont un lien avec votre nouvelle activité professionnelle, ils peuvent expliquer votre démarche.

Choisir l’aventure de l’indépendance

Environ 10% de la population active

En France, on compte aujourd’hui 2,8 millions d’indépendants ce qui représente environ 10% de la population active. Un nombre qui ne cesse d’augmenter et va sans aucun doute poursuivre sa progression compte tenu de l’évolution du marché du travail.

La micro-entreprise, parmi les statuts les plus fréquents

Ce sont plus d’un million de personnes qui aujourd’hui exercent leur activité sous le régime de l’auto-entreprise. Un statut créé en 2008 et renommé récemment micro-entreprise, choisit pour sa simplicité de création mais qui impose de respecter un plafond de ressources.

D’autres options pour être indépendant

Il est également possible de travailler pour son propre compte sans forcément créer une société. Pour ce faire il existe l’entreprise individuelle ou l’entreprise individuelle à responsabilité limitée. Des formules qui comportent cependant des risques financiers, l’entrepreneur relevant non plus du régime général de la sécurité sociale mais du RSI moins avantageux, sans oublier qu’il n’ouvre plus de droits aux allocations chômage en période d’inactivité.

Reprendre ou créer une entreprise

Une forte envie de devenir son propre patron

De nombreuses études affichent que 36% des Français souhaitent créer leur entreprise et qu’ils sont 32% à avoir déjà un projet bien établi. Cette volonté de devenir son propre patron est encouragée par les nouvelles mesures du gouvernement en matière sociales et fiscales.

Des mentalités qui évoluent

Bien différents des patrons des années 1980, les nouveaux entrepreneurs ou futurs entrepreneurs souhaitent avant tout modifier les modes de travail des années à venir. Ils aspirent à plus de liberté, d’autonomie et surtout exercer le métier qu’ils aiment en vue de s’épanouir dans leur travail.

Les différentes formules

Les travailleurs qui envisagent la création ou la reprise d’une entreprise nécessite souvent de détenir un capital de départ et d’impliquer parfois ses deniers personnels. Un risque qui peut effrayer car il demeure toujours l’incertitude de l’avenir de cette entreprise.

Créer une personne morale

Il faut également créer une personne morale qui sera différente du porteur de projet sur le plan juridique. Pour ce faire le travailleur peut choisir s’il est seul, la société à responsabilité limitée, la société par actions simplifiée unipersonnelle ou encore l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Reste enfin la possibilité de rejoindre une franchise.

Des aides sont possibles

Lorsqu’il s’agit de la création d’une entreprise individuelle, un demandeur d’emploi a la possibilité de cumuler son allocation chômage (ARE) avec les revenus de son activité, sous certaines conditions. Le futur entrepreneur peut également bénéficier pour la création ou la reprise d’une entreprise de l’ARCE. Une aide qui convertit en capital une partie des droits ce qui permet de démarrer son activité. Enfin, il existe l’ACCRE qui accorde durant un an, une exonération des charges sociales.

Le portage salarial, le statut idéal

Se lancer en limitant les risques

Le professionnel qui souhaite accéder à l’autonomie sans prendre de risques, a la possibilité de choisir le portage salarial. Cette forme de travail prend de plus en plus d’ampleur car elle se situe à mi-chemin entre le salariat et l’entreprise individuelle et ce sont déjà plus de 70.000 travailleurs qui ont été séduits par ce statut.

Développer une activité indépendante

Avec le portage salarial, le travailleur a l’opportunité de créer son activité, d’exercer en toute autonomie et de conserver l’intégralité des avantages sociaux du salariat. La société de portage salarial, comme Freecadre, facture et encaisse les honoraires du professionnel et les lui reversent sous forme de salaire, déduction faites des charges sociales et de sa commission de gestion.

Freecadre pour exercer en toute sérénité

Freecadre, société de portage salarial apporte aux professionnels une forme juridique qui leur octroie le statut de salarié en leur permettant de conserver, la couverture sociale du régime général, le droit aux allocations chômage et à la retraite, la prévoyance ainsi qu’à la formation professionnelle. C’est également une équipe d’experts qui restent à leurs côtés pour les accompagner tout au long de leur projet et la gestion complète de l’ensemble des tâches administratives liées à l’activité. Une totale autonomie sans les risques de la création d’une entreprise.

Article rédigé par l’équipe Freecadre