Être un indépendant dans l’immobilier suppose être sous l’un des régimes suivants : portage salarial, intérim, SAS, ou autoentreprise. L’un comme l’autre possède ses avantages et ses inconvénients. Il est donc nécessaire avant de se lancer dans ce métier de choisir le statut qui convient en toute connaissance de cause. Voici donc ce qu’on peut garder pour chacun d’eux.
Être un salarié porté, signifie être indépendant tout en étant salarié. C’est-à-dire jouir uniquement des bons côtés du salariat (Assurance RC professionnelle, mutuelle d’entreprise, régime de prévoyance, etc.). Le mandataire est lié à une entreprise par un contrat de travail, mais il n’est tenu par aucune obligation envers l’entreprise, sinon celle de remplir sa part du contrat. Il est donc libre de choisir ses méthodes, ses horaires et ses clients. Ce statut a l’avantage d’être facile à mettre en œuvre. Il ne requiert la création d’aucune structure juridique et si les choses tournent mal, le patrimoine personnel n’est pas engagé. De plus, tout ce qui relève de la gestion administrative est laissé aux bons soins de la société de portage, permettant au porté de se concentrer réellement sur ses objectifs de réussite. De plus depuis 2017, le portage salarial est encadré par la loi grâce à la Convention Collective. Un dernier avantage et pas des moindres, c’est qu’un individu peut être porté, tout en étant à la retraite ou au chômage. Les frais de création ou de fin d’activité étant inexistants.
Ce statut a pour but de faciliter l’accès à l’entrepreneuriat. Il encourage donc les salariés, fonctionnaires, retraités, étudiants ou demandeurs d’emploi, à entreprendre. Les obligations administratives ont donc été quelque peu simplifiées pour permettre à chacun de se mettre à son compte. Ce qu’il y a de plus avantageux dans cette situation, c’est que les entrepreneurs ne sont pas assujettis à la TVA et ne sont presque pas obligés de tenir une comptabilité. Les dépenses liées à la constitution d’un service de comptabilité ou à l’emploi d’un comptable s’en retrouvent drastiquement réduites. De plus les cotisations sociales sont déduites du chiffre d’affaires. Ainsi, en l’absence d’affaires réalisées, il n’y a pas de cotisations à payer. Mais l’entrepreneur a l’obligation de souscrire à une assurance RC professionnelle et d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Deux actions qui nécessitent des frais parfois importants.
Le grand avantage de la SAS est sa souplesse de fonctionnement. Les fondateurs qui sont automatiquement des associés ont la liberté de choisir le capital social de même que les règles qui vont régir son l’entreprise. La loi les oblige juste à choisir un président qui sera leur représentant. Contrairement aux deux statuts précédents, la mise en place de la SAS est conditionnée par des démarches administratives assez complexes. Toutefois, la responsabilité des associés est limitée à leur apport. Il est possible de mettre en place des options d’achat d’actions ou de souscription, et les dirigeants ont la liberté de déterminer les règles qui régissent le fonctionnement et la transmission des actions. La SAS est choisie quand les revenus sont stables et importants.
Chacun des statuts évoqués correspondent à une orientation, à un chiffre d’affaires donné, à un souhait de carrière. De plus en plus d’agences immobilières, de réseaux immobiliers choisissent le portage salarial pour la souplesse qu’il représente tant pour le salarié que pour l’entreprise. Les métiers de l’immobilier ont énormément évolués ces dernières années ce qui explique la diversité des statuts proposés aux mandataires, aux négociateurs et autres chasseurs de biens immobiliers.
Freecadre Immobilier est spécialisé dans ce secteur d’activité et accompagne entreprises comme salariés.
Article rédigé par l’équipe Freecadre
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